Comités Théodule ?

Au détour des décisions modifications budgétaires, d’ordre technique, nous avons appris que la municipalité avait confié des études sur le camping et sur le cimetière. Qu’il faille s’entourer de conseils de spécialistes extérieurs pour approfondir tel ou tel sujet, personne ne le conteste. Et en recherchant des infos sur ces marchés publics, nous avons redécouvert une étude d’urbanisme sur l’avenir du quartier ISSAT/Ste-Thérèse. Mais ce qui étonne, c’est qu’aucun compte-rendu de ces études n’ait été présenté au conseil municipal, ni même abordé dans les comités consultatifs.

Notre étonnement a encore été plus grand devant les réponses apportées par Mme Martin à nos interrogations : « Pour le moment, nous n’avons pas rien à présenter au conseil ni aux comités consultatifs. Nous le ferons lorsque nous aurons pris notre décision. » Résumons, les comités consultatifs seront consultés quand tout sera décidé... En d’autres temps, le général de Gaulle affichait son mépris pour « le comité Gustave, le comité Théodule ou le comité Hippolyte, » Mais c’était le général de Gaulle. Et personne en ce temps-là ne parlait de démocratie participative... dont se réclame indûment la municipalité.

Pourtant, le comité urbanisme aurait pu participer à la réflexion sur l’avenir du quartier ISSAT/Ste-Thérèse. Comme il aurait pu être saisi de l’aménagement de la parcelle de la Rue St-Martin où nous avions créé les jardins partagés. Nous avons d’ailleurs rappelé qu’au moment de la rénovation des bâtiments d’accueil du camping municipal, nous avions constitué un groupe de travail spécial, rassemblant des élus (majorité et opposition), des professionnels du tourisme, des usagers du camping. Avant de présenter au conseil le projet de travaux et son financement. Ce sont là des méthodes d’une autre époque, quand on reprochait au maire de tout décider tout seul, n’est-ce pas ?

Sans doute faut-il désormais parler de « comités informatifs » et non plus de comités consultatifs !!

Giratoire de Bel-Air, pas de comité Gustave, non plus

Un peu plus tard dans la séance, le conseil a validé l’attribution d’un marché de travaux de 215 K€ hors taxe. Là non plus, le comité voirie/travaux n’en a pas débattu. Nous avons demandé que le conseil ait une vue d’ensemble du projet. Une demande presque saugrenue, et en l’absence de l’adjoint en charge du dossier, personne n’a été à même d’y répondre. Le minimum aurait été une présentation globale des travaux avec les différents postes de dépense et les cofinancements obtenus. Non, juste une délibération formellement nécessaire pour autoriser la signature du marché !

La TLPE, un impôt pas si bête

Les commerçants avaient cru que, dans son (nouvel) Elan, Mme Martin supprimerait cette taxe sur la publicité extérieure qui avait provoqué tant d’agitation - bien orchestrée d’ailleurs par quelques meneurs et les chefs de l’opposition. Le conseil avait pourtant voté la Taxe à l’unanimité, sans objection particulière des élus minoritaires.

Deux articles à lire ici, avec la vidéo de france3 Bretagne

Sur notre site

Sur france3 Bretagne

La promesse avait été oubliée... La question est revenue au dernier conseil où nous avons approuvé la réduction des taux sur les enseignes. Rappelons que dès le début, les enseignes qui font moins de 12 m² de surface cumulée sont exonérées (l’exonération est de droit jusquà 7 m²). La baisse de 20 %, toute symbolique, impliquera une perte de recettes d’environ 8000 €. Si, comme espéré, le recouvrement devient moins conflictuel, la commune pourra se passer des services d’un prestataire extérieur. Si l’on peut admettre que la mesure peut aplanir les difficultés de relation avec les commerçants, personne ne peut retenir l’argument avancé par l’adjoint aux finances : le commerce local serait pénalisé par rapport à Muzillac où la taxe n’a pas été instaurée. Qui croirait que cela suffit à expliquer la dynamique commerciale de nos voisins ? Ou que cette modeste contribution met en péril une entreprise qui fait 26 M€ de chiffre d’affaires et 700 000 € de résultat net ?

« Une ville qui n’aimait pas ses commerçants ! » a dit l’adjoint. Il voulait sans doute dire que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et pourtant certains se plaignent de voir le centre-ville déserté. Et puisqu’on parle de Muzillac, regardons la diversité de l’offre commerciale : magasins de vêtements, de chaussures, de sports, qui attirent les familles. Rappelons aussi que notre proposition d’accueillir une vraie locomotive commerciale a été violemment combattue à la fois par l’opposition emmenée par le conseiller général de l’époque et par ceux qui maintenant se plaignent de l’atonie du commerce local....

D’autre part, la suppression de certaines festivités à fort rayonnement aura sans doute un retentissement sur l’activité commerciale.

Le rapport d’activités de Questembert Communauté

C’est une obligation légale, et c’est évidemment une nécessité de présenter le bilan annuel de l’action communautaire. Mais nous avons rappelé qu’il serait bien plus intéressant qu’à chaque réunion du conseil, il y ait des informations sur ce qui se fait au niveau communautaire, comme cela se fait ailleurs, comme cela se faisait à Questembert dans des temps pas si lointains. Notre demande a été entendue, à voir maintenant si elle sera satisfaite... D’ailleurs, on pourrait imaginer que le comité urbanisme soit informé des avancées du PLU intercommunal.

Le rapport d’activités est accessible en ligne ici

Soulignons cependant un point : la Communauté n’a vendu que 15 000 m² environ en 2016. Selon le vice-président de Arc Sud Bretagne, qui lui était présent à l’AG de VIPE, l’agence de développement du Pays de Vannes, la Communauté de Muzillac a vendu près de 10 ha en zone d’activités sur la même période. Notons qu’à cette AG, Questembert Communauté a brillé... par son absence.

Le rapport sur le CCAS

Suite à notre demande, l’adjointe aux affaires sociales a présenté les activités du CCAS. C’est un point utile pour l’ensemble du conseil et aussi pour le public : cela permet de comprendre que le CCAS de notre époque n’a plus grand chose à voir avec le « bureau d’aide sociale »  d’autrefois : services à la petite enfance (multi accueil l’arche de Noé) , aux personnes âgées (SAAD, résidence autonomie) ou encore gestion directe ou en partenariat des logements locatifs sociaux. Ce n’est que de façon accessoire que le CCAS distribue un peu d’argent comme les aides aux voyages scolaires (1300 € pour 19 dossier) ou les fonds énergie eau (56 dossiers pour 8300 €).

Pour le CCAS, comme pour d’autres sujets, on a parfois l’impression que l’angle de vue est strictement comptable et que l’aspect social ou proprement politique passe au second plan.

CCAS, la présentation du bilan social

Le plan communal de sauvegarde, sûrement nécessaire

C’est l’adjoint aux associations qui a présenté le Plan Communal de Sauvegarde : une demande de la préfecture pour recenser les risques majeurs qui peuvent menacer la commune et définir les moyens à mettre en œuvre pour y faire face. Personne n’en conteste la nécessité. Même pas notre « jument ros(s)e » qui en a détourné le sigle (PCS = Plan Culturel de Sabotage) pour déplorer la misère culturelle qui guette notre ville ! Cette petite chronique a provoqué la colère de M. Dubois qui a retenu, à grand peine, les gros mots qui lui venaient aux lèvres...

Loin de refréner ses ardeurs, la jument ros(s)e en est toute fringante : elle va prochainement sans doute prendre le mors aux dents pour lancer une nouvelle ruade bien sentie.

Oui, comme le dit M. Dubois, M. Paboeuf « signe habituellement ses articles » ! D’ailleurs, ce n’est pas le mauvais cheval, ni la jument à Michao...

Question orale : autour du Calvaire

Gérard Launay s’est fait l’écho de plaintes d’habitants du quartier du Calvaire : « ce n’est pas net autour du monument ». Et Paul Paboeuf a noté pour sa part le mauvais état des espaces verts rue des Trois Frères Jouan (regards interrogatifs : où cela peut-il bien être ?)... « On va le noter » a répondu Mme la maire, « mais vous savez les employés des espaces verts ont beaucoup de travail. » Personne n’en doute ni ne met en cause leur investissement dans le travail... Nous n’avons pas eu la cruauté de rappeler les articles de la défunte publication « le 56230 » qui critiquaient férocement la municipalité de l’époque parce que la ville était sale, (les crottes de chien, les fientes de pigeon, les papiers gras, etc). Des articles sous pseudonyme, ou signés de simples initiales (M.A.B ?. C’était là une autre époque dont personne dans la majorité ne se souvient maintenant. t. Mais ils étaient « naïfs » ! Quant à nous, nous ne laisserons pas la jument, ni l’âne, ni la vipère à langue fourchue nous entraîner dans la critique systématique ou le dénigrement haineux...