Propositions du couple glamour : Angéla et Nicolas
17 août 2011, 09:27, par Guillaume
Un gouvernement économique de la zone euro
Il existe déjà l’ « Eurogroupe » et des réunions informelles des Chefs d’état et de Ministres de l’économie. La mesure revient donc à créer sous une autre forme ce qui existe déjà . Le Président de ce gouvernement sera l’actuel président de l’Union européenne Van Rompuy dont le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est particulièrement discret et inefficace (Comme son homologue aux Affaires Etrangères) et qu’il ne fera pas de l’ombre à nos deux tourtereaux.
Taxe sur les transactions financières
Ils proposent une taxe basée sur le modèle de la taxe Tobin (taxer à un très faible taux les mouvements internationaux de capitaux). Mieux vaut tard que jamais, car les Droites européennes, dont l’UMP, l’ont toujours refusée, la « taxant » de débile.
Un impôt sur les sociétés identique
Ils affirment leur volonté d’instaurer un « impôt sur les sociétés commun » , mais il faudrait pour cela que cet impôt soit déjà commun en France : les PME sont imposées à 33% et les grosses entreprises de 8 à … 0%. Et qui interdira à l’Irlande de pratiquer le dumping fiscal, ce qu’elle a refusé malgré l’aide de l’EU.
Généraliser la règle d’or sur l’équilibre budgétaire
Inutile de rappeler combien la « règle de platine » des 3% n’est pas respectée en France et ailleurs (sauf peut être par le Luxembourg). Les Grecs pourraient continuer à tricher, les Italiens à pratiquer la « Combinazione » et le Gouvernement français à faire des cadeaux à Bernard Arnaud …. Aux USA, le plafond de l’endettement est inscrit dans la Constitution et chaque année les élus votent (parfois difficilement) une loi pour enfreindre cette règle. Cette règle d’or ne sera qu’une règle de chiffon. Il faudrait en premier lieu bâtir un budget en équilibre ou s’en rapprochant, puis appliquer de façon rigoureuse et sans complaisance les règles de discipline collective
Les propositions, certes pleines de beaux principes, ne reviennent qu’à réinventer le fil à couper le beurre. Utiliser les outils à notre disposition serait déjà une salutaire avancée.
Selon l’économiste Marc Pado « La rencontre n’a pas donné grand-chose, pour ne pas dire rien ». Je ne suis pas loin de partager son commentaire.
Un gouvernement économique de la zone euro
Il existe déjà l’ « Eurogroupe » et des réunions informelles des Chefs d’état et de Ministres de l’économie. La mesure revient donc à créer sous une autre forme ce qui existe déjà . Le Président de ce gouvernement sera l’actuel président de l’Union européenne Van Rompuy dont le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est particulièrement discret et inefficace (Comme son homologue aux Affaires Etrangères) et qu’il ne fera pas de l’ombre à nos deux tourtereaux.
Taxe sur les transactions financières
Ils proposent une taxe basée sur le modèle de la taxe Tobin (taxer à un très faible taux les mouvements internationaux de capitaux). Mieux vaut tard que jamais, car les Droites européennes, dont l’UMP, l’ont toujours refusée, la « taxant » de débile.
Un impôt sur les sociétés identique
Ils affirment leur volonté d’instaurer un « impôt sur les sociétés commun » , mais il faudrait pour cela que cet impôt soit déjà commun en France : les PME sont imposées à 33% et les grosses entreprises de 8 à … 0%. Et qui interdira à l’Irlande de pratiquer le dumping fiscal, ce qu’elle a refusé malgré l’aide de l’EU.
Généraliser la règle d’or sur l’équilibre budgétaire
Inutile de rappeler combien la « règle de platine » des 3% n’est pas respectée en France et ailleurs (sauf peut être par le Luxembourg). Les Grecs pourraient continuer à tricher, les Italiens à pratiquer la « Combinazione » et le Gouvernement français à faire des cadeaux à Bernard Arnaud …. Aux USA, le plafond de l’endettement est inscrit dans la Constitution et chaque année les élus votent (parfois difficilement) une loi pour enfreindre cette règle.
Cette règle d’or ne sera qu’une règle de chiffon. Il faudrait en premier lieu bâtir un budget en équilibre ou s’en rapprochant, puis appliquer de façon rigoureuse et sans complaisance les règles de discipline collective
Les propositions, certes pleines de beaux principes, ne reviennent qu’à réinventer le fil à couper le beurre. Utiliser les outils à notre disposition serait déjà une salutaire avancée.
Selon l’économiste Marc Pado « La rencontre n’a pas donné grand-chose, pour ne pas dire rien ». Je ne suis pas loin de partager son commentaire.