L’annonce par le Président de la République de la suppression de la Taxe Professionnelle en 2010 est surprenante, tant sur la forme que sur le fond.
Sur la forme tout d’abord, apprendre à la télévision, que l’on va supprimer un impôt qui représente presque 30% des ressources des collectivités locales est assez étonnant... Une telle décision aurait supposé un minimum de dialogue avec les collectivités territoriales.
Une telle annonce en pleine crise et sans aucune concertation préalable est pour le moins inopportune.
Sur le fond, rien n’est dit sur la formule de remplacement de la TP, et ce n’est pas rien : il s’agit de trouver chaque année 25 milliards d’euros (et non 8 comme annoncé par le Président qui maitrise mal son sujet ... ou qui ment !) En outre, il faudra que la ressource de substitution soit pérenne si l’on veut que les collectivités territoriales, qui sont à l’origine de presque les 3/4 de l’investissement public dans notre pays, soient en mesure d’investir sur le long terme.
Cela force à s’interroger sur la cohérence de l’exécutif qui par ailleurs cherche à mobiliser les collectivités autour de son plan de relance !
L’annonce par le Président de la République de la suppression de la Taxe Professionnelle en 2010 est surprenante, tant sur la forme que sur le fond.
Sur la forme tout d’abord, apprendre à la télévision, que l’on va supprimer un impôt qui représente presque 30% des ressources des collectivités locales est assez étonnant... Une telle décision aurait supposé un minimum de dialogue avec les collectivités territoriales.
Une telle annonce en pleine crise et sans aucune concertation préalable est pour le moins inopportune.
Sur le fond, rien n’est dit sur la formule de remplacement de la TP, et ce n’est pas rien : il s’agit de trouver chaque année 25 milliards d’euros (et non 8 comme annoncé par le Président qui maitrise mal son sujet ... ou qui ment !) En outre, il faudra que la ressource de substitution soit pérenne si l’on veut que les collectivités territoriales, qui sont à l’origine de presque les 3/4 de l’investissement public dans notre pays, soient en mesure d’investir sur le long terme.
Cela force à s’interroger sur la cohérence de l’exécutif qui par ailleurs cherche à mobiliser les collectivités autour de son plan de relance !