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Quel avenir pour le camping municipal ?

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Le camping municipal de Célac n’est plus totalement au goût du jour, et son bilan est déficitaire. Faut-il le fermer ? le vendre à un exploitant privé ? Est-il possible de rééquilibrer les comptes ? En augmentant les tarifs ? En accroissant la fréquentation ? Faut-il rénover de fond en comble ou se contenter d’un toilettage ?

Le camping municipal a été créé au milieu des années 70 à côté du plan d’eau qui venait d’être recreusé. Il apportait une offre nouvelle aux vacanciers en remplacement d’un camping à la ferme devenu trop petit.
Près de l’étang, à deux pas de la ville

Malgré les améliorations apportées au fil des ans, il ne répond plus aux attentes des campeurs : bloc sanitaire vieillot, accueil trop petit, rien pour les camping-caristes, pas assez d’animations. Pourtant, la construction de la salle de loisirs et d’un second bloc sanitaire au fond du terrain à la fin des années 90 avait apporté des améliorations appréciées des visiteurs.

Le bilan des dernières années est rapide : la seule recette vient des nuitées de camping. De 15300 Euros en 2006, la somme a baissé à 14200 en 2007, à 13800 en 2008 et à 13250 en 2009. Pour 2010, il est trop tôt pour faire une évaluation fine, mais le résultat sera probablement du même ordre. Ces recettes ne couvrent pas les dépenses de personnel pour l’accueil, les dépenses de fonctionnement courant qui s’élèvent pour 2009 à 16300 Euros, et qui sont à un niveau incompressible.

L’équilibre est donc assuré par une subvention du budget principal. On peut se dire que c’est anormal : pour quelle raison devrions-nous subventionner un service « commercial » ? Cependant, l’accueil touristique est un élément du rayonnement de la commune et les campeurs doivent apporter de l’activité économique sur le territoire, ce qui peut justifier la subvention.

Relever les tarifs ? Accroître la fréquentation ?

Les tarifs demandés sont en effet assez faibles comparés à ceux des autres campings ; il faudrait cependant affiner la comparaison avant de se lancer dans une augmentation, qui, pour atteindre l’équilibre avec la même fréquentation, devrait être de 30% ! Mais justement une telle augmentation risquerait de décourager une partie de la clientèle sauf si l’amélioration du service venait la justifier.

Car il ne faut pas compter sur une meilleure communication pour attirer de nouveaux clients : pas question de lancer une nouvelle publicité sans une mise à niveau des prestations.

Accueil et bloc sanitaire, des travaux indispensables

Sur le plan de l’équipement de ce camping, il est indispensable de refaire l’accueil et le bloc sanitaire de l’entrée qui datent de la création du camping : l’accueil est un cagibi trop étroit, les WC à la turque sont d’une autre époque, les douches ne sont pas adaptées aux personnes handicapées, etc.

Le projet a été étudié, mais quoi qu’on fasse, cela provoquerait de nouvelles dépenses : même étalé sur 15 ans, le coût supplémentaire serait de l’ordre de 8 à 9000 euros par an, qui viendraient s’ajouter au déficit actuel. Il est vrai qu’il serait possible dans ce cas-là d’augmenter les tarifs et aussi de lancer des opérations de publicité pour attirer de nouveaux clients.

Un accueil pour les camping-cars ? des mobile-homes ?

Il manque également chez nous un point d’accueil pour les camping-cars qui permettrait d’étaler la saison touristique. Là encore, cela conduit à des dépenses supplémentaires. Quant aux mobile-homes, ils sont réclamés par une partie de la clientèle, mais d’autres expliquent qu’ils seraient en contradiction avec l’esprit « nature » du camping municipal.

Un camping dans la verdure

C’est en effet la première qualité du camping municipal : il est au creux d’un vallon qui lui fait un écrin de verdure. Tous les visiteurs, qu’ils restent quelques jours ou qu’ils soient de passage, apprécient le calme et la tranquillité, ainsi que la proximité du centre-ville. Il faudrait en plus proposer des animations coordonnées, ainsi que des services comme un accès à tarif préférentiel à la piscine ou encore au cinéma.

Publié le jeudi 12 août 2010.




Post-scriptum

Après ces informations, vous avez peut-être des idées, des suggestions à faire pour améliorer le camping ; alors n’hésitez pas à utiliser la fonction « Répondre à cet article. »

Messages

  • Bonjour,

    Il ne faut pas oublier que la majeure partie des campings privés se transforme en parcs de stationnements dédiés quasi exclusivement aux mobil-homes et qu’en conséquence le tri de la clientèle se fait inévitablement par l’argent. C’est pourquoi je pense qu’il s’agit presque d’une mission de service public que de pouvoir offrir ce genre d’hebergement lié au loisir.
    Pour avoir souvent discutée avec des campeurs itinérants (randonneurs ou cyclistes voire cavaliers) ou avec des campeurs aux revenus limités, ce type de camping quasi exclusivement municipal rend possible des vacances différentes, alternatives pour utiliser un mot à la mode : le budget des vacances est dans ce cas plutôt consacré à la découverte du patrimoine local et aux visites qu’au logement.
    Pourquoi plutôt ne pas réfléchir à une offre de prestation complétant celle actuelle (accueil des cavaliers, mise en réseaux avec d’autres campings de ce type, recherche de liaisons douces avec les chemins de randonnées actuels et à créer, animations liées à la nature au patrimoine...)
    Je pense que ce camping cadre bien avec notre commune « de gauche ouverte à tous » et complète bien l’offre touristique et culturelle menée par l’office du tourisme, la commune et la communauté de commune !
    Bien cordialement.
    Klaod.

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  • Ne pas oublier que le camping est aussi un espace naturel qui doit rester public comme lieu de ballades.

    donc ne pas vendre ce bien communal, comme certains ont demandés et si vous privatiser la gestion, ce sera fermé pour tout les autres. en plus vous serez obligés de faire de gros travaux pour trouver un gérant.

    Mais il va être temps de désenvaser l’étang, surtout du côté de la passerelle.

    nettoyer devant le déversoire : ça fait sale.

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  • Bonjour

    Utilisateur du camping occasionnel depuis 1988 pour la première fois, à cette époque votre camping convenait au standard en usage.

    Habituel depuis 2004 sans interruption, il est dommage qu’il n’y ai pas eu dévolution dans l’équipement : eau parfois chaude et aussi froide assez souvent au douche du bas.
    Solution faire coulée l’eau pendant .... un certain temps.

    Présence réduite d’un gestionnaire. J’ai fait le portier une dixaine de fois cette année.

    Parlons plantation pissenlit et ronces, pas très accueuillant tout ça. En d’autre terme votre camping semble à l’abandon.

    Pour le prix et la tenue, allez voir le camping municipal de Malestroit moins de 10€ sans électricité pour 2 personne (forfait) et il est d’un autre aspect.

    Quand au plan d’eau pour la pêche une catastrophe de la vase des joncs, encore un an ou deux et ce ne serra plus possible. La responsabilité en incombe à la commune ou à la société de pêche je ne sais pas.

    Le site est magnifique les commerces sont là vous avez un cinéma tout ce qu’il faut pour des « vieux ». Si vous rénovez penser aux familles avec enfants il n’y a pas grand chose pour eux, jeux, piscine couplée avec la redevance et baignoire pour les tout petits. Une aire de camping-car pourquoi pas. Des sanitaires modernes, un vidoir avec robinet. Implantation de mobile home. La critique est facile c’est sur.

    Il faut attirer une autre clientèle, peut-être un label de qualité arrangerait les choses mais augmenterait surement les investissements et le prix des nuitées. On n’a rien sans rien.

    Famille Durand

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    • Merci de votre message, qui fait bien le point des points forts et des points faibles du camping municipal de Questembert et qui rejoint le diagnostic partagé.

      Au-delà de cet accord, l’évolution est envisagée, avec les travaux qui vont permettre les améliorations attendues.

      La rénovation des sanitaires et du local d’accueil est nécessaire : il y aura de l’eau chaude dans les douches !

      Quant à l’environnement, nous allons vers une gestion moins carrée des espaces verts : le moins possibles de passages de la tondeuse. Cela ne veut pas dire qu’il faut laisser les ronces envahir les massifs de fleurs, ni les chardons proliférer.

      Comme vous l’indiquez, il faudra aller vers une charte qualité, et peut-être une charte qui tienne compte des engagements environnementaux de la commune.

      La rénovation de ce camping vieillot est enclenchée. Malheureusement, les frais engagés obligeront sûrement à faire bouger les prix, il faudra veiller à ce que l’augmentation reste acceptable.

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  • où en ête vous de votre rénovation du camping ?
    on entend plus parler du projet !

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