PLU : une étape de plus

Le travail commencé il y a plus de trois ans est pratiquement achevé avec l’appui technique du bureau d’études SCE. La première étape avait été le diagnostic, la seconde l’élaboration du PADD, Projet d’Aménagement et de Développement Durable. Le PADD, validé en conseil en juin 2003, avait été présenté au public à la salle de l’hippodrome en juillet. Puis la municipalité avait organisé des réunions de quartier pour permettre aux Questembertois de voir plus en détail ce qui pouvait les concerner de plus près. Au total, ce sont plus de 800 personnes qui ont participé à ces réunions de concertation.

Alain Le Cadre, adjoint chargé de l’urbanisme, a reçu de multiples courriers, il a rencontré de nombreux habitants ou propriétaires qui souhaitaient faire valoir leurs demandes ou simplement comprendre ce qui se dessinait. Des associations, formellement constituées ou non, ont apporté leur contribution aux débats. Tout cela était ensuite examiné par la commission qui prenait en considération ces demandes ou, au contraire, les rejetait. Notons que cette commission, qui regroupait des élus de la majorité comme de la minorité, mais aussi des non élus, a travaillé avec beaucoup de sérieux dans un climat très positif. Ce qui explique sans doute qu’au moment du vote, le conseil ait adopté le projet à l’unanimité.

Il a fallu aussi, conformément aux prescriptions du SAGE Vilaine (Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau) faire un inventaire des zones humides, qui sont un élément majeur de la protection de la qualité de l’eau et de l’environnement. La commission avait établi un premier inventaire fondé sur notre connaissance du territoire communal, mais il a été nécessaire d’avoir une caution scientifique et donc de confier une étude à Bota+ : en fin de compte, Bota+ a défini une emprise plus restreinte que notre groupe de travail.

Outre l’inventaire des zones humides, la commission a fait un repérage fin des éléments naturels (haies, talus, sites remarquables) et du patrimoine bâti (croix, fours, maisons remarquables). Tous ces détails sont signalés sur les cartes et les plans.

Pour chacune des zones qui vont devenir constructibles, il a fallu établir un schéma d’organisation (voir un exemple en annexe) qui s’imposera aux lotisseurs : il ne sera plus possible de détacher une parcelle dans un grand terrain et ensuite d’attendre. Toute opération devra concerner au minimum un hectare. Pour les villages et hameaux, la commission a tenu compte des exploitations agricoles qui sont entourées d’un périmètre où les constructions sont presque toujours interdites. Ailleurs, on a distingué les villages où il n’y a pratiquement pas de constructions récentes et dans lesquels on pourra seulement rénover les bâtiments et ceux qui sont déjà très urbanisés où les constructions nouvelles seront autorisées.

Malgré le travail approfondi de la commission et du bureau d’études, il a fallu défendre le dossier devant la commission départementale des sites à la préfecture. Nous avons défendu pied à pied les extensions d’urbanisation, mais il a tout de même fallu céder sur certains points pour éviter que tout le projet soit rejeté...