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Les Voeux municipaux à l’Asphodèle

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Jeudi 8 janvier à l’Asphodèle, la municipalité présentait ses voeux aux Questembertois. Le maire, après avoir retracé un bilan rapide de l’année 2008, a donné les grandes orientations de l’action municipale pour la nouvelle année. Le conseiller général a donné le point de vue du département et enfin la Sénatrice Odette Herviaux, vice-présidente de la Région Bretagne, a insisté sur l’action des collectivités locales dans la relance économique tout en rappelant la nécessité de soutenir le pouvoir d’achat des familles les moins aisées.

Environ deux cents personnes avaient répondu à l’invitation du maire pour la cérémonie traditionnelle des voeux municipaux. Un moment convivial mais aussi l’occasion d’un regard sur l’année écoulée et d’une propective sur l’année qui commence.

Après avoir donné les derniers chiffres de la démographie - et en particulier les conséquences du nouveau mode de recensement qui fixe la population de Questembert au 1er janvier 2006 à 6878 habitants, Paul Paboeuf a rappelé le montant des dépenses d’équipement réalisées en 2008, soit plus de 3 millions d’euros, Un effort important à la hauteur des besoins et des attentes des habitants.

Cet effort sera poursuivi en 2009, avec notamment les travaux sur les réseaux du centre-ville, l’aménagement de la place de la Libération, la construction de la salle de gymnastique. Ralentir les investissements serait accentuer les effets de la crise sur les entreprises dont les carnets de commande sont un peu dégarnis.

Si les investissements sont plus visibles - un camion neuf, on le met en photo dans le journal - les services rendus par la commune sont un apport essentiel : l’entretien quotidien de la voirie, les restaurants scolaires, les personnels des écoles, la médiathèque, le Centre d’Action Sociale avec les centres de loisirs, la maison des jeunes, le foyer-logement, le service d’aide et d’accompagnement à domicile. Au total, les dépenses de personnel s’élèvent à près de 3,5 millions d’euros. La commune est un gros employeur, et les salaires versés - qui viennent en partie de nos impôts - sont aussi réinjectés dans l’économie locale.

Paul Paboeuf a aussi évoqué le projet de piscine puisque certains se plaignaient d’avoir peu d’informations : il n’y a en effet pas grand chose à dire tant que se déroulent les procédures administratives d’appels d’offres. Le SIVOM, à sa réunion du 22 décembre, a retenu les entreprises qui vont réaliser le chantier à partir de mars-avril. Le coût des travaux s’élèvent à 5 531 000 € HT pour un coût total d’opération de 7 076 000 euros HT. La participation du conseil régional est connue depuis la signature du contrat du pays de Vannes (1 165 000 Euros), le conseil général s’est engagé sur 1 125 000 Euros et, grâce aux interventions de Jo Briend et aussi de Daniel Gilles, vice-président de la Région en charge des sports, le SIVOM a obtenu une aide du Centre National de Développement du Sport pour 625 000 euros.

Après avoir parlé du projet de territoire de la communauté de communes qui vient d’accueillir Malansac et St-Gravé, le maire a insisté sur l’engagement de la commune dans le développement durable et solidaire : économies d’énergie, d’eau, filière bois énergie, éoliennes, et surtout, à l’échelle de la communauté, projets d’éoliennes et d’opération d’amélioration de l’habita, centrée sur les économies d’énergie.

M. Burban, conseiller général du canton, a souligné que, malgré la crise, le département n’allait pas lui non plus renoncé à ses projets d’investissements qui fournissent de l’activité aux entreprises et de l’emploi au bout du compte.

Quant à Odette Herviaux, sénatrice et vice-présidente du Conseil Régional de Bretagne, elle a insisté sur le rôle essentiel des collectivités territoriales dans l’investissement public : plus de 70% du total. L’apport des collectivités à la relance économique est primordial et il est nécessaire qu’elles aient les moyens de faire face aux attentes des Français. En filigrane, on devinait qu’elle pensait aux 15 milliards du paquet fiscal accordé aux plus aisés et qu’elle comparait cette somme aux 26 milliards du « plan de relance ». Elle a aussi remarqué que ce plan de relance, centré sur les entreprises, n’accordait pas assez aux plus démunis : « il ne faut pas que les plus pauvres soient les laissés pour compte du plan de relance qui doit comporter des mesures en faveur du pouvoir d’achat. »

Publié le samedi 10 janvier 2009.

Messages

  • On est souvent trahi par les siens. Même si, Dominique de Villepin ne s’est jamais présenté en défenseur de l’actuel président, son dernier réquisitoire rompt avec bien des commentaires laudatifs. Règlement de compte sur fond d’affaire Clearstream ? Sans aucun doute.

    Cependant, ses critiques reflètent aujourd’hui un constat majoritairement dressé lorsqu’il dénonce l’incapacité de Nicolas Sarkozy à hiérarchiser les problèmes, à se consacrer à l’essentiel et « pas un Président touche à tout, qui ne répond pas aux questions des Français, pas plus d’ailleurs que des journalistes ». On ne peut être plus clair.

    Pour acerbe, la critique n’est pas cependant dénuée de vérité. Tant Nicolas Sarkozy multiplie les interventions souvent éloignées des priorités du moment. Face aux plans sociaux qui se succèdent, la suppression du juge d’instruction répondait-elle à une urgente obligation ? Le redécoupage électoral s’impose-t-il aujourd’hui plus qu’hier ? Y a-t-il urgence à faire voter une loi sur l’audiovisuel, à supprimer la publicité, hormis, bien sûr, à répondre aux attentes des amis du Président ?

    Parmi les reproches formulés par Dominique de Villepin, la multiplication des réformes concentre, en effet, la majorité des attaques : «  il ne suffit pas, dit-il, de passer d’un sujet à l’autre, d’une image à l’autre ». D’ajouter, plus précis encore, « le Président devrait se rendre compte qu’il ne suffit pas de regarder la superficie des choses, mais qu’il faut traiter les questions en profondeur ».
    Ainsi, la présentation des vœux de Nicolas Sarkozy à Strasbourg est loin de répondre aux attentes, aux enjeux sociaux et sanitaires du moment. Et ce n’est pas en limitant le temps de parole de l’opposition au Parlement que la politique de relance produira des effets plus rapides.

    Et là encore, l’ancien Premier Ministre n’est pas tendre sur des mesures dont il estime les « effets trop lents » et « avoir peu d’incidence sur l’emploi ». Quant aux quinze milliards du paquet fiscal, ils sont tout simplement qualifiés de « fardeau d’initiatives idéologiques ».

    Après les vœux, pour le Président arrive le temps des étrennes !

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  • Barack Obama est Président , aprés G W Bush, c’est un espoir immense

    Evidemment, l’avenir jugera, mais au delà de son programme, les qualités qu’a démontrées Obama font de lui, l’espérance d’un peuple.

    D’abord il aborde ses fonctions avec humilité et simplicité, ce sont deux qualités essentielles pour celui qui doit porter sur ses épaules les lourds dossiers de politique internationale après deux mandats où Bush n’a montré qu’une Amérique impérialiste et méprisante.

    Ensuite il fait preuve d’une grande écoute et d’empathie dans son abord des difficultés rencontrées par ses concitoyens. Ce sont des qualités humaines

    Barack Obama est aussi un rassembleur. Il s’est bien gardé durant sa campagne de diviser les américains, de jeter un camp contre un autre. Il a également refusé de jouer sur les peurs ; peur du terrorisme, peur de l’insécurité,
    peur de la crise économique, peur de l’immigration.

    Enfin c’est un homme qui respire la réflexion et la sérénité. C’est un grand changement par rapport à l’Amérique de Bush qui n’appréhendait le monde que par les rapports de force.

    Dans un discours posé, sobre, il a mis à mal la cupidité d’un petit nombre d’ homme, qui a conduit à la catastrophe pour le plus grand nombre. On est loin du « bling bling ». Il a affirmé qu’il n’y a pas de contradiction entre la sécurité et nos valeurs. Qu’avons nous fait de nos valeurs ?

    Réflexion et sérénité, unité et rassemblement, écoute, humilité ; des qualités dont on aimerait qu’au moins l’une d’entre elle puisse atteindre notre Président.

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