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Le projet Leclerc validé par la CDEC

Cinq voix pour, une seule voix contre, celle de la CCI

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Vendredi 23 février, la Commission Départementale d’Equipement Commercial a accepté la demande de création d’un magasin à l’enseigne Leclerc à Kerhardy. Le projet a obtenu 5 voix, celles des collectivités locales -cette fois-ci Vannes a voté pour - celle de la Chambre des Métiers et celle des associations de consommateurs. Le représentant de la Chambre de Commerce a voté contre.

Le dossier qui avait été rejeté en janvier 2006, du fait que la ville de Vannes s’était abstenue, a été accepté. Pourtant le rapport du service instructeur, la DDCCRF, direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, se concluait sur un avis défavorable après avoir listé toute une série d’arguments en faveur du projet : l’accroissement de la population, l’importance de l’évasion commerciale, la quasi inexistance de l’offre culturelle, le manque de concurrence, la densité relativement faible des surfaces commerciales. Mais la décision de la CNEC de septembre 2006 conduisait à émettre un avis défavorable.

Le maire de Questembert, la représentante de la communauté de communes, celle de la ville de Vannes n’avaient qu’à reprendre les mêmes arguments. En y ajoutant toutefois des considérations sur l’aménagement du territoire, sur les économies de temps et de carburants que permet une offre commerciale de proximité, sans oublier l’impact sur l’emploi, puisque l’arrivée du Leclerc permettra la création de près de 80 emplois. Paul Paboeuf a fait remarquer que l’installation de ce magasin à Kerhardy allait permettre enfin de faire la jonction entre la gare et le centre en aménageant la RD5 avec voies piétonnes et pistes cyclables. Il a aussi souligné l’engagement de M. Kervarrec de monter un magasin de textiles dans le centre-ville. Il a fait remarquer que les opposants représentaient d’abord des intérêts particuliers contre une vision d’avenir de la commune.

Le porte-parole de la chambre des métiers a lui aussi souligné l’importance de l’évasion commerciale et la nécessité de développer l’offre culturelle pour la région de Questembert. Reprenant des arguments comparables, le représentant des associations de consommateurs a ajouté que la concurrence des grandes surfaces était insuffisante sur le secteur.

Quant à la Chambre de Commerce, elle a affirmé contre toute évidence que les densités commerciales allaient être anormalement élevées sur la zone de chalandise et tenté de faire croire que ce nouveau magasin allait mettre en péril l’activité du centre-ville.

La décision de la CDEC est acquise, mais les concurrents pourraient faire appel à la CNEC, ou encore tenter d’obtenir l’annulation de la décision du tribunal administratif. Mais à 5 voix contre une, ce ne serait sans doute pas raisonnable... Et puis ce serait bien la preuve que les opposants n’avaient pas d’autre but que de défendre leurs intérêts particuliers, « leur petite cuisine sur leur petit réchaud » comme disait le général de Gaulle.

Publié le vendredi 23 février 2007.




Post-scriptum

Un ami me souffle à l’oreille que jusqu’au jeudi soir, le conseiller général a tenté de faire la chambre des métiers renoncer à son avis favorable. Belle manière de préparer l’avenir de Questembert.

Messages

  • Voilà une bonne nouvelle pour les habitants et le développement de Questembert. Je comprends qu’Intermarché soit inquiet de cette situation, mais il ne faut pas oublier que beaucoup de personnes préfèrent faire leurs achats sur Vannes (vu la différence de prix). En effet, Questembert est une « ville-dortoir », avec peu d’emploi à offrir et beaucoup travaillent dans le secteur de Vannes, mais Leclerc vat apporter du changement.

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    • Ville dortoir ? Une idée fausse

      Oui, l’arrivée de Leclerc va réduire l’évasion commerciale. Mais il faut corriger une idée commune qui est une idée fausse : Questembert, ville dortoir. Le recensement de 1999 donnait les chiffres de la population active de Questembert : 2500 personnes ; et en parallèle le nombre d’emplois sur la commune de Questembert, 2500, également. En détaillant plus, on voit que la moitié des postes de travail sont occupés par des Questembertois, et donc que la moitié des Questembertois travaillent à l’extérieur...

      Est-ce qu’ils travaillent à Vannes ? oui en partie, mais la population de Questembert est d’abord une population ouvrière, et les plus gros employeurs du coin sont l’agroalimentaire et le bâtiment/travaux publics.

      Mais rappelez-vous : il y a autant d’emplois que de personnes actives à Questembert. Questembert n’est pas une ville dortoir... Et les emplois chez Leclerc seront des emplois questembertois en plus !

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    • trop cool, les gamins des lotissements pourront aller réver au super Leclerc entre deux emissions de télé.

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