Le nouveau centre de secours
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Le SIVU du Centre de Secours achève la construction du casernement des sapeurs pompiers de Questembert à Lenruit. Il sera opérationnel fin janvier début février. Il aura coûté 600 000 € hors taxes, avec 114 000 € de subvention du département et autant de l’Etat.
Le Centre de Secours des Buttes était, lors de son ouverture en 1982, considéré comme ultra-moderne. Vingt après, il est devenu obsolète et inadapté aux besoins et aux normes d’aujourd’hui. De plus, il est enclavé dans la ville et, les jours de marché en particulier, l’accès pour les volontaires et le départ des véhicules de secours étaient très difficiles.
Aujourd’hui, les normes imposent par exemple que le VSAV (Véhicule de Secours Aux Victimes) soit placé dans un box indépendant du reste du garage. D’autre part, les sapeurs pompiers doivent disposer de vestiaires (hommes et femmes), de douches et d’une salle de repos. Il faut aussi une salle de formation, des bureaux pour le chef de centre, pour son adjoint et pour le médecin. Cette partie représente 330 m².
- Une vue du nouveau centre de secours
Le garage doit prévoir suffisamment de place pour que chaque véhicule soit prêt au départ immédiatement sans être entravé par un autre engin qui serait rangé dans le passage. Au total, le garage avec sa partie atelier fait 700 m².
La construction a été confiée, après appel d’offres, à la société Delta Industrie, qui a ensuite sous-traité les travaux à des entreprises locales. En fait, il s’agit d’un bâtiment de type industriel, sans fioritures, mais très bien conçu et parfaitement fonctionnel. D’ailleurs, plusieurs présidents et chefs de centre sont venus le visiter, et même le président du Service Départemental d’Incendie et de Secours du Charente-Maritime.
Notez bien que le prix comprend non seulement le bâtiment, mais aussi les voiries et espaces verts, ainsi que l’achat du terrain à la commune de Questembert.
Publié le dimanche 9 janvier 2005.
Post-scriptum
On dit quelquefois que les maires socialistes ne savent pas gérer... et qu’ils dépensent sans compter, puisqu’il leur suffit d’augmenter les impôts. Par comparaison, le centre de secours de Locminé, pour des surfaces à peu près identiques, va coûter plus de deux fois plus cher. Quant aux contributions des communes, elles ne vont pas changer malgré ce gros investissement. Alors où sont les bons gestionnaires ?