Le SPANC de Questembert à l’honneur
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La très sérieuse revue professionnelle TSM, Techniques, Sciences, Métthodes signale l’excellent travail de réhabilitation des assainissements non-collectifs réalisé par le Syndicat d’Eau et d’Assainissement de Questembert ainsi que par le SIAEP de St-Jacut, l’agglomération de Lorient, et les SPANC de Baud et de Locminé.
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« Notre travail cité en exemple »
Le président du SIAEP, Jacky Chauvin, conseiller municipal à Questembert, où il a été adjoint à l’environnement, est fier de la reconnaissance qui est ainsi accordée à son équipe. « Notre première obligation est de fournir une eau potable de qualité à travers le réseau de notre syndicat. Mais cet objectif ne peut être atteint que si on préserve la qualité de la ressource naturelle. Les plus gros chantiers pour Questembert ont été la rénovation et l’extension de la station du Maguéro, puis, avec la commune, la mise en séparatif du réseau unitaire : la ville a eu la charge de réaliser la collecte des eaux pluviales pendant que nous, au SIAEP, nous construisions le nouveau réseau d’eaux usées. Cet énorme chantier va s’achever ces jours-ci avec la mise en eau du dépollution des eaux pluviales au Pont-Plat : dès lors seules les eaux usées seront refoulées de ce point bas vers la station du Maguéro en passant par le point haut à Lenruit. »
- Le bassin de dépollution du Pont-Plat
Depuis quelques années, le SIAEP a pris la compétence Assainissement non collectif, car les collectivités ont l’obligation d’assurer le contrôle du fonctionnement des systèmes d’épuration des maisons individuelles. Un énorme travail de diagnostic a été réalisé, qui a permis de repérer les équipements présentant un risque environnemental. « Nous avons accompagné techniquement la réhabilitation de près d’une centaine d’assainissements individuels. Et nous avons aidé les propriétaires à rechercher les aides publiques qui ont permis de réduire les coûts d’opération. »
Beaucoup de communication
Aborder un sujet complexe comme celui-là, marqué aussi de tabous, imposait une communication très efficace. Les contrôles - devenus obligatoires - pouvaient être perçus comme intrusifs... et les résultats des contrôles, quand ils marquaient la non-conformité des installations, faisaient craindre des dépenses importantes, pas forcément accessibles à des ménages peu fortunés. Le SIAEP a mis tous les atouts de son côté en organisant des réunions publiques d’information, en envoyant des courriers ciblés, en utilisant les relais dans la presse et les bulletins municipaux. Une étape a été franchie lorsqu’au lieu d’envoyer des techniciens de bureaux d’études « extérieurs », le SIAEP a décidé de recruter ses propres personnels qui ont vite été reconnus par les usagers.
Publié le dimanche 1er septembre 2013.