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La Route du café

des Yungas à la Bretagne

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Tugdual Ruellan, journaliste, et Bernard Bruel, enseignant, viennent de publier Pour un commerce juste : La Route du café - des Yungas à la Bretagne à la suite d’un reportage effectué dans les plantations de café en Bolivie. Depuis 15 ans, ils accompagnent l’aventure initiée par Yves Thébault, directeur du CAT (centre d’aide par le travail de Bain-de-Bretagne), Guy Durand, alors président de Max Havelaar France et Olivier Bernadas, torréfacteur, fondateur de la société Lobodis.

Voir en ligne : le site des éditions Rives d’Arz

Le défi que raconte ce livre (mis en page par la société Izatis de Questembert) est de proposer un café de qualité, acheté au juste prix aux petits producteurs, transformé en France par des ouvriers en situation de handicap.

Tugdual Ruellan et Bernard Bruel nous entraînent sur la route du café bolivien, depuis les Yungas jusqu’en Bretagne, en passant par le port du Havre.

Les Yungas sont un ensemble de régions d’Amérique du Sud située sur le rebord oriental de la cordillère des Andes entre l’Équateur et l’Argentine, situées entre 600 et 2 500 mètres d’altitude, bien arrosées souvent baignées de brouillard et couverte à l’origine par une forêt humide très dense et d’une bio-diversité surprenante. Région d’un grande richesse biologique, mais quasi inaccessible : la route des Yungas est appelée la route de la mort. (doc et image Wikipedia)
Cette route de la mort devient aussi la route de l’espérance puisqu’elle va permettre d’exporter le café de grande qualité produit par les paysans de ces montagnes. Les auteurs se font leur porte-parole et ils nous racontent l’histoire de ces compagnons qui, grâce au commerce juste, améliorer leurs conditions d’existence.

Dans sa préface, Luzmila Carpio Sangüeza, ambassadrice de l’Etat plurinational de Bolivie en France, dit très fortement comment ce livre a fait surgir en elle des souvenirs de son enfance dans sa llointaine communauté au Nord de Potosi. " Plus que du folklore, c’est de la poésie et de l’harmonie que nous, les peuples autochtones et originaires en Bolivie, ressentons et vivons au quotidien depuis bien des millénaires et qui émergent à la vue du monde, grâce à un contexte politique aujourd’hui plus favorable.

Les femmes du Centro Ventilla-La Paz découvrent le livre

Ce livre nous rappelle avec force et conviction que l’équilibre entre l’être humain et les écosystèmes est un concept fondamental qui nous permet le « vivre bien », SUMA QAMANA en aymara et SUMAQ KAWSAY en quechua. Cet ouvrage est en cela, un témoignage du moment historique que nous vivons en Bolivie, un moment où le peuple reprend ses droits, récupère son histoire, sa réalité, en le projetant dans le futur."

Publié le mercredi 18 août 2010, par Paul Paboeuf.

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