Inauguration des nouveaux logements sociaux
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Avec l’inauguration officielle, vendredi 11 septembre, c’est le programme de renouvellement des logements sociaux de la rue du Calvaire qui s’achève. La première phase avait été la construction d’une vingtaine de logements dans la tranche 1 de la ZAC, rue du Calvaire et rue de Serguin, puis BSH a acheté la propriété Camenen place du 8 mai pour rénover la maison et construire 16 appartements dans un petit collectif. Enfin, à la place de l’ancienne maison de retraite, ce sont 21 logements (maisons individuelles et appartements) qui viennent d’être mis à disposition des locataires.
Les HLM de la rue du Calvaire construits dans les années 60 ne pouvaient pas être réhabilités ; les locataires se plaignaient régulièrement de l’inconfort : fenêtres passoires, planchers bruyants et tâchaient de déménager au plus vite. Plusieurs appartements vides ne trouvaient pas preneur et la décision s’est imposée de raser cet ensemble... ce qui permettait de prévoir à la place la construction de la nouvelle piscine. Cette idée a été contestée : les résidents ont reçu des visiteurs qui leur ont expliqué qu’ils étaient très bien là et qui ont tenté aussi de faire le Conseil de l’office HLM revenir sur cette décision.
La démolition de la première barre en 2007
Si on décide de raser 60 logements, il faut prévoir le relogement des résidents – c’est bien le moins – et la construction des bâtiments de remplacement. Plutôt que de reproduire un modèle concentré qui peut se transformer en ghetto, la commune et Bretagne Sud Habitat ont choisi de développer 3 projets différents.
C’est dans la ZAC que les premiers logements ont été réalisés. Le terrain, viabilisé aux frais de la commune, a été livré à BSH pour y réaliser des maisons individuelles et un petit collectif. Ensuite, BSH s’est substitué à la commune pour préempter la propriété Camenen, place du 8 mai : la maison a été réhabilitée en 3 appartements et 16 logements ont été construits sur le terrain restant. Enfin, à la place de l’ancienne maison de retraite, dont le terrain avait été donné à l’office HLM, BSH a réalisé 21 logements.
La commune a apporté son soutien financier à ces trois projets : viabilisation du terrain dans la ZAC, subventions pour l’équilibre financier pour les deux autres sites, participation aux coûts de démolition pour les anciens bâtiments de la rue du Calvaire. Au total, c’est près de 500000 Euros que la commune a mis pour ces 60 logements. Sans regret, bien sûr, et même avec une fierté légitime : ce sont des logements à prix raisonnables, mais aussi des logements de grande qualité, économes en énergie, en plein centre ville ou dans des quartiers facilement accessibles à pied.
Devant la résidence Les Aulnes, rue du Bois Joli
Comme l’a rappelé Y. Bleunven, vice-président du Conseil Général et président de BSH, près de 70 % des habitants du Morbihan ont des revenus qui leur permettent d’accéder au logement social. Et globalement, le département est déficitaire, et les besoins seront accrus du fait de la progression démographique et du vieillissement de la population. En remplaçant les 60 logements rasés, la commune de Questembert a juste maintenu l’offre préalable. Il sera donc nécessaire de prévoir dans les tranches 2 et 3 de la ZAC des terrains pour le logement social, soit en location, soit en accession sociale.
Publié le mardi 15 septembre 2009.
Messages
1. le drame du mal-logement, 20 septembre 2009, 20:51, par mc
L’antenne morbihannaise de l’association Habitat et humanisme vous invite à une conférence du père Bernard Devert, fondateur de l’association, le vendredi 16 novembre à 19h au siège du Crédit Agricole, avenue de Keranguen à Vannes.
Créée en 1985 par Bernard Devert, professionnel du logement devenu prêtre, Habitat et Humanisme est composée d’une fédération reconnue d’utilité publique regroupant 47 associations départementales et régionales.
Ces associations, animées par 1850 bénévoles et 144 salariés, ont permis de reloger et d’accompagner vers l’insertion quelques 9000 familles en France.
Habitat et Humanisme se veut un mouvement de résistance au sein de la cité pour bâtir une ville à visage humain. Au fondement de son action, elle place la primauté de toute personne humaine, quelle que soit son histoire, ses origines, sa situation.
Au nom de cette primauté de la personne, Habitat et Humanisme souhaite promouvoir :
Un habitat pour tous, à la fois un toit, mais aussi un lieu de vie, de rencontres et d’échanges
Une ville à visage humain dans laquelle des personnes d’origines et de milieux différents, cohabitent en harmonie
Une économie de partage, créatrice d’échanges, de liens sociaux, dans lequel l’homme retrouve sa primauté
Et se donne pour principale mission de permettre aux familles et personnes seules en difficulté :
D’accéder à un logement décent, à faible loyer, situé dans un quartier équilibré
De bénéficier d’un accompagnement de proximité favorisant l’insertion
Voir en ligne : Le site de Habitat et Humanisme
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