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Employés communaux, au service de tous

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La rengaine est connue : il y a trop de fonctionnaires, et particulièrement, trop d’employés à la commune ! Qu’importe que les mêmes qui protestent réclament pour eux plus de services : plus de personnel à l’école ou au restaurant scolaire, des heures d’ouverture plus larges à la mairie, à la médiathèque ou n’importe où, etc.

Au-delà des idées toutes faites, il faut regarder les faits : la population s’accroît, exprime des besoins nouveaux auxquels la commune doit répondre.

Nouveaux habitants, besoins croissants

En 1999, l’INSEE recensait 5717 habitants, en 2009 7021, et le chiffre officiel pour 2014 est 7464 (7773 pour la population totale). Une telle croissance a imposé de développer les services, que ce soit les services en prise directe avec la population (accueil du public, écoles, voirie, bâtiments, etc) ou les services administratifs supports (comptabilité, ressources humaines, encadrement technique). De plus, il a fallu élever les niveaux de qualification soit par recrutement externe, soit en promouvant les personnels déjà en place avec des formations.

Augmentation du nombre de classes dans les écoles, choix réfléchi de réaliser une nouvelle médiathèque, de créer la maison des jeunes, d’ouvrir une crèche multi-accueil, d’accompagner les personnes âgées : tout cela a conduit à étoffer les équipes municipales. Sans oublier le chantier d’insertion nature et patrimoine (un technicien pour encadrer les 8 salariés).

Des dépenses maîtrisées

Cependant, malgré cette croissance, nous avons maîtrisé l’augmentation des charges de personnel dont le poids dans les dépenses communales n’a pas pratiquement pas varié. D’après les chiffres officiels publiés par le ministère des finances (à voir ici), en 2008, les frais de personnel représentaient 292 € par habitant, en 2012, 303 €, 41% du total de nos dépenses de fonctionnement, alors que les communes qui nous ressemblent sont à près de 50% (49,65% précisément) et 504 € par habitant.

Commune et communauté, des services différents et complémentaires

Nous avons créé la Communauté de Communes avec l’objectif de reprendre toutes les activités de l’ancien SIVOM, comme la piscine, les prestations de voirie et les ordures ménagères. Ce que nous avons pu achever au début de ce mandat avec l’entrée de Malansac, Rochefort-en-Terre et St-Gravé. Evidemment, l’ouverture de la nouvelle piscine, en gros deux fois plus grande que l’ancienne, a imposé de recruter du personnel supplémentaire. L’accroissement de la population a conduit à étoffer les équipes dédiées aux ordures ménagères, surtout avec la mise en place de la redevance incitative, la création de déchetteries. Enfin la Communauté a choisi d’offrir de nouveaux services dans le domaine culturel (réseau des médiathèques, l’Asphodèle) ou dans le domaine de l’enfance-jeunesse. Pour répondre aux besoins des communes qui, jusque là, n’avaient pas les services, la communauté a dû recruter du personnel, mais les agents de la commune qui travaillaient pour l’enfance et la jeunesse ont été transférés à la communauté.

A votre service, au service de tous

Tout cela, les élus ne l’ont pas décidé par lubie, ou par inconscience, mais pour répondre aux besoins exprimés par les habitants. Vous direz peut-être que vous n’avez plus d’enfants à la maison et que donc la politique de l’enfance vous importe peu. C’est aussi mon cas personnel. Je n’ai pas non plus d’éclairage public dans mon hameau et la balayeuse ne passe jamais dans ma rue, Les jardiniers municipaux ne viennent pas fleurir le carrefour du village... Mais croyez-vous que ce soit un raisonnement acceptable, si, en tout cas, nous voulons encore faire ensemble une société ? Et quand vous voyez les employés communaux, vous voyez bien qu’ils sont à votre service, au service de tous.

Publié le lundi 10 février 2014, par Paul Paboeuf.

Messages

  • On ne conteste pas le nombre d’employés municipaux mais la façon dont ils sont recrutés (ou plutôt pistonnés).... à bon entendeur

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    • La critique est classique, surtout quand on n’a pas eu la chance d’être retenu. Et pourtant, comme c’est une critique commune, et malheureusement souvent justifiée, nous tâchons d’avoir les plus fortes garanties d’objectivité. C’est moi en tant que maire qui signe les recrutements, mais, après le premier tri sur les CV, nous organisons des entretiens à plusieurs et, si on a un doute, on refait un autre entretien avec deux ou trois personnes qui n’ont pas participé au premier.
      Cela ne nous garantit pas contre les erreurs, mais au moins, on peut être à peu près sûr qu’on n’a pas recruté Pierre à la place de Jacques parce qu’il était le neveu, le cousin ou le copain...
      Enfin, si vous pensez qu’il y a eu du « piston » pour un recrutement, venez en discuter de vive voix... Sans crainte : on a le droit de poser des questions et d’obtenir des réponses.

      Répondre à ce message

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