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2011 Voeux de la municipalité à l’Asphodèle

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Plus de 200 personnes avaient répondu à l’invitation de la municipalité pour la cérémonie traditionnelle des voeux samedi 8 janvier à l’Asphodèle. Aux représentants des associations et de « corps constitués » s’étaient joints les nouveaux Questembertois : les services municipaux avaient recensé 187 adresses de ménages installés dans notre ville depuis un an.

Dynamisme démographique

Selon les chiffres de l’INSEE, la population totale de Questembert est 7160. Ce chiffre résulte de l’actualisation « statistique » à partir du recensement 2004 ! Les données du recensement effectué au début de l’année 2008 s’appliqueront à partir de 2012. La progression officielle de la population est de 2% par an. Une progression due plutôt au solde migratoire qu’au solde naturel : les arrivées sont plus nombreuses que les départs. Par rapport à d’autres communes où les nouvelles populations sont majoritairement des retraités ou au contraire des jeunes ménages avec des enfants ; pour Questembert, c’est plus simple puisque les nouveaux arrivants se répartissent harmonieusement dans toutes les classes d’âge et dans toutes les catégories sociales.

Ces nouveaux habitants apportent de la dynamique à la commune. On le voit d’ailleurs aux demandes de permis de construire, aux inscriptions dans les écoles... mais aussi dans les activités professionnelles et la vie associative.

Un contexte morose

Tout le monde exprime des voeux, formule des souhaits, mais l’année s’ouvre dans un contexte morose pour l’ensemble des Français, ainsi que pour les communes : le gouvernement a décidé de geler les dotations aux collectivités et les deux réformes qu’il a imposées (suppression de la taxe professionnelle et « réforme » territoriale) ont assombri les perspectives pour les communes, les communautés, les départements et les régions. Face à un contexte difficile, la seule issue est la volonté d’avancer.

Grands chantiers

En dépit de cette conjoncture, Questembert a réalisé en 2010 des chantiers importants : travaux de réseaux au sud de la rue Alain le Grand, rue Anne de Bretagne, rénovation du rez-de-chaussée de la mairie, sans oublier l’extension de la salle de sports des Buttes qui va s’achever tout prochainement. De plus la construction de la nouvelle piscine, bien qu’elle soit conduite par la communauté de communes, qui va s’achever au mois d’avril aura un impact sur les finances communales ; en effet, la part du déficit assumé par les communes est répartie d’une façon qui contredit ceux qui voient un avantage exorbitant pour Questembert : alors que les autres communes contribueront à moins de 10 euros par habitant, le prélèvement sur les ressources questembertoises s’élèveront à 26 euros par habitant.

En 2011, la commune va finaliser le giratoire de Lenruit dont la disposition provisoire a permis de tester la pertinence. Le programme prévoit aussi l’aménagement de circulations pour les piétons et les vélos dans ce coin dangereux. Les travaux de réseaux continueront dans l’hypercentre avec en fin de chantier des revêtements qui donneront plus de cachet au plus ancien quartier de la ville. Quant au foyer-logement, racheté à BSH (Bretagne Sud Habitat, office départemental d’HLM) l’année dernière, sa rénovation va entrer dans sa phase opérationnelle. Rue Jean Grimaud, un promoteur privé va réaliser sur un terrain cédé par la commune un bâtiment de bureaux dont une bonne part sera dédié au centre social du conseil général.

De son côté la communauté de communes, qui réalise en ce moment l’extension de la zone de Kervault, commence une étude sur l’aménagement de la zone de Cléherlan - la gare : une nouvelle zone d’activités raccordable au Fer, et l’implantation du siège communautaire.
Une assemblée attentive

L’agenda 21 : du concret

Alors que d’autres font de belles opérations de communication sur leur « agenda 21 » (sites internets, plaquettes publicitaires en quadrchromie, grand-messes avec ce qu’il faut de thuriféraires) Questembert a préféré l’action au discours ; les projets communaux sont passés au triple tamis du développement durable : quel intérêt social, quel effet économique, quel impact environnemental ? Voilà ce qui a guidé le choix de la chaudière bois pour la piscine et le développement d’une filière bois-énergie locale, l’installation de capteurs photovoltaïques sur le toit de l’extension de la salle de sports, ou plus modestement, la mise en place de « zones partagées » en ville pour faciliter la circulation des piétons et des vélos.

De même, le projet de coulée verte qui vise à reconquérir des espaces enfrichés dans la vallée du Tohon à partir du Maguéro jusque vers Kerantal a permis déjà de nettoyer les landiers et ronciers des buttes de Kerjumais et du Grand Célac ainsi que les près humides au-dessous du Maguéro. Quant aux restaurants scolaires, on y sert des repas préparés sur place avec le plus de produits achetés en proximité. La part du bio dépasse aujourd’hui les 22%.
Les élus sur la scène

La Communauté, pour le développement partagé

Treize ans après sa création, au 1er janvier 1998, la Communauté a atteint son périmètre optimal avec l’intégration de Rochefort-en-Terre et l’absorption de toutes les compétences du SIVOM. Dès lors l’office de tourisme intercommunal a aussi absorbé celui de Rochefort, et l’association a pris le nom de Rochefort-Tourisme, puisque le rayonnement de la petite cité de caractère va servir l’attractivité globale du territoire. Action économique, aménagement du territoire, politique de logement, offre culturelle, service gérontologique, enfance et jeunesse, la communauté est devenue le coeur du développement équilibré et solidaire de tout le territoire. Cette solidarité peut aussi se manifester par des apports financiers aux communes par des « fonds de concours », mais les réformes gouvernementales incitent à la prudence en ce domaine : de quelles ressources la communauté disposera-t-elle pour mener à bien ses propres projets et ensuite que restera-t-il à partager ?

Les interventions de M. Burban et de Monique Danion

Conformément à la tradition démocratique, la parole a été donnée au conseiller général puis à Monique Danion, qui représentait Jean-Yves Le Drian, président du Conseil Régional. M. Burban a insisté sur les travaux réalisés dans notre secteur et l’action sociale, premier poste de dépenses du Conseil Général. La construction des bureaux prévus rue Jean Grimaud, réalisée par un promoteur privé, va permettre de transférer une vingtaine d’emplois de Malestroit à Questembert qui deviendra le siège du territoire d’action sociale du Conseil Général. Evoquant la signature de la nouvelle convention tripartite (Maison de retraite, Conseil Général et Sécurité sociale) de la maison de retraite, il a noté que ces financements complémentaires allaient permettre de
créer 8,5 emplois supplémentaires : « Entre les deux, cela fait une trentaine d’emplois, presque la compensation des emplois perdus à Guyomarc’h. »

Monique Danion a rappelé que la région a la charge des lycées : elle suit avec attention les besoins du lycée de Questembert. Mais la région a aussi la responsabilité des dessertes ferroviaires régionales et suivra avec attention les aménagements de la gare de Questembert dont la fréquentation augmente régulièrement. Elle a cependant insisté particulièrement sur deux sujets : la maîtrise du foncier avec l’Etablissement public foncier et les questions agricoles avec le grand débat voulu par Jean-Yves Le Drian sur l’avenir de notre agriculture. L’Etablissement Public Foncier de Bretagne, créé (enfin !) par l’Etat va donner les moyens de gérer la consommation du foncier qui s’accélère du fait de la progression de la population. Quant au débat sur l’agriculture, il correspond à un engagement de Jean-Yves Le Drian qui veut réconcilier les Bretons avec leur agriculture. Forum sur internet, réunions débats à travers toute la Bretagne, tous les Bretons sont invités à réfléchir ensemble.

Une réception conviviale

Après les discours, tous les invités se sont retrouvés dans la salle de réception pour des échanges empreints de convivialité entre les responsables associatifs, les acteurs de la vie locale et bien sûr les nouveaux Questembertois, qui ont reçu un cadeau d’accueil (documents divers, invitations piscine, médiathèque, cinéma, hippodrome, et le guide des randonnées de l’office du tourisme).

Publié le samedi 15 janvier 2011.

Messages

  • Vous vous glorifier des travaux qui sont faits sur la commune ; j’ai envie de dire que c’est même trop.
    de toute façon, vous faites çà avec nos impôts, et non pas avec vos sous à vous ; alors c’est facile de dépenser sans compter et après de se vanter de tout.

    En plus des impôts qu’on paie maintenant, il faudra aussi remboursé les emprunts parce que vous endettez la commune.

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  • M. Burban et l’emploi ?
    Il additionne les emplois transférés de Malestroit à Questembert et ceux qui vont être créés à la maison de retraite après la signature de la convention et ça compense Guyomarch. On ne voit pas bien les employés de Guyomarch passer à la maison de retraite... quant aux emplois de la circonscription d’action sociale, ils sont simplement transféré, et donc pas un emploi de plus au total.
    M. Burban ne manque pas de culot.

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    • D’accord avec AS ; si Mr Burban n’a pas trouvé d’autres arguments pour l’emploi à Questembert , inutile qu’il se présente pour le poste de conseiller général.
      Bien sur il y a encore la 2x2 voie Vannes Redon dont on attend toujours la réalisation, ce sera encore des promesses pour les élections ; puis plus rien !
      Je me souviens aussi que l’argument des dernières élections cantonales c’était
      le Foyer Marie Balavenne qu’il voulait transférer ensuite !
      A bon entendeur. Salut.

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  • J’ai attendu d’avoir vérifié les données avant de réagir aux propos du conseiller général aux voeux de Questembert et je reprends ce que vous écrivez.

    Evoquant la signature de la nouvelle convention tripartite (Maison de retraite, Conseil Général et Sécurité sociale) de la maison de retraite, il a noté que ces financements complémentaires allaient permettre de créer 8,5 emplois supplémentaires : « Entre les deux, cela fait une trentaine d’emplois, presque la compensation des emplois perdus à Guyomarc’h. »

    Moi j’ai entendu qu’il s’attribuait, au conseil général, les nouveaux financements de la maison de retraite qui ont permis de créer 8.5 emplois... D’ailleurs la salle a réagi en entendant ces propos.

    Vérification faite, les résidents vont payer 25 000€ de plus pour l’hébergement, le financement de la dépendance s’élève à 110 000 Euros (40 000 euros pour les résidents et 70 000 pour l’APA, donc pour le conseil général) et 340 000€ pour l’Assurance maladie....

    Si le total de 475 000 euros, qui permettent d’avoir les 8.5 postes, le CG n’apporte que 70 000. Comptons 475 000 pour 8.5 postes, cela fait 56000 en moyenne par poste : le conseil général finance 1.25 poste ! soyons honnête, les postes liés à la dépendance ne sont pas les plus chers, et en fait l’apport du Conseil général doit permettre de payer presque 2 postes. En tout cas, bien loin des 8.5 postes revendiqués.

    Quant aux postes du territoire d’action sociale, ils sont simplement transférés de Malestroit.

    Je tenais à vous apporter ces précisions.

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